Yakko est une charmante élève, banale, douée en classe et ne rechignant pas à la tâche dans le restaurant de son caractériel de père. La jeune japonaise parfaite en somme, qui malgré sa légendaire maladresse fait toujours preuve de bonne volonté, regardant défiler sa jeunesse et laissant les jours s’écouler paisiblement, chez elle à Osaka. Sa vie change lorsqu’elle découvre les Beehives, célèbre groupe de rock local composé de beaux et mystérieux jeunes hommes androgynes. Tout ceci est tellement nouveau pour elle, la musique, les sentiments contradictoires, Yakko ne sait plus où elle en est… Satomi ou Go ? Le cœur ou la raison ?
Où donc cette tornade de frissons et de sentiments nouveaux l’emportera-t-elle ?
Les plus assidus d’entre vous auront certainement reconnu derrière le titre de ce manga la célèbre série animée qu’il a inspiré, Lucille, Amour et Rock n’ Roll. Véritable succès manga en son temps au Japon, elle aura mis plus de 25 ans à voir sa traduction arriver sous nos latitudes. Mieux vaut tard que jamais : ne boudons donc pas notre plaisir.
A mi-chemin entre le « shojo » classique et le shonen romantique, mélange de sentiments exacerbés et de musique, de moments où la vie se découvre et où les tourments du cœur côtoient les premiers émois adolescents, AiShite Knight concentre tous les fantasmes de la jeune fille moderne des années 80. Mais là où le manga n’échoue justement pas, c’est qu’il ne sombre point dans la mièvrerie, bien au contraire. Les personnages sont charismatiques, le récit alterne à bon escient les passages romantiques et la drôlerie de situation, aucun temps mort ne venant plomber ce développement humain. Ni plus ni moins que l’ancêtre de la Love Comedy agrémenté de tranches de vies, une sorte d’ancêtre de l’actuel « Nana ».
Un imposant volume pour commencer, reprise des deux premiers tomes japonais d’origine. Très recommandé, que vous connaissiez ou pas la série animée.
Éditeur : Tonkam
Pays : Afghanistan