Suzuran fait partie de la nouvelle série d’Aki Shimazaki avec Semi.
Le livre nous raconte la relation entre deux sœurs : Anzu et Kyoko. La vie des deux sœurs diffère sur de nombreux points. Kyoko pensait que sa sœur serait toujours seule, alors que, les années passant, l’inverse s’est produit.
Anzu s’est séparée il y a quelques années de son mari, et s’occupe de son fils, avec l’aide de ses parents. Elle travaille la poterie à l’aide du four que lui a légué son grand-père. Elle organise régulièrement des expositions de son travail et gagne ainsi sa vie.
Sa sœur aînée, Kyoko vit à Tokyo et ne s’est jamais mariée. Elle travaille dans une entreprise de en tant que. Mais elle rencontre Yuri et retourne dans sa ville natale pour annoncer son mariage.
Suzuran, qui signifie muguet, est placé au centre de l’histoire. Ces fleurs sont les préférées de Kyoko et sa sœur la compare plusieurs fois au muguet.
Le muguet devient presque un personnage et a son rôle à jouer dans l’histoire. Pense à cette fleur lors de la réalisation de ses dernières poteries. Elle donne même le nom Suzuran à l’une de ses créations.
« Tu m’appelles sans voix
Comme une clochette sans battant
J’entends tout, Suzuran !
Je t’aime depuis toujours
Depuis avant ma naissance »
J’ai apprécié ce roman pour la relation entre les deux sœurs et pour ce que j’ai appris de la poterie. Pour avoir lu la précédente série d’Aki Shimazaki, j’aime toujours autant son écriture, la fois simple et poétique. Le muguet a un image différente de celle qu’on a en Occident : connaître les significations du muguet m’a beaucoup intéressée.
Le livre en quelques mots
Une couleur : Blanc
Une fleur : le muguet
Une citation : « La poterie est indispensable à ma vie. En pétrissant de l’argile avec mes mains puis en façonnant une pièce, j’oublie tout ce qui se passe autour de moi. (…) Émue par les motifs créés au hasard par le feu de bois, je mûris déjà un nouveau projet. »
Un sentiment : Regret / Trahison
Un objet : le kama, le four pour la poterie
Informations pratiques
Suzuran, Aki Shimazaki, Actes Sud, avril 2020, livre broché 166 pages, 15 euros