Carnets du Japon de Romain Slocombe

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Lundi 14 juillet. Aux environs de 9h c’est tout au moins ce qu’indique la pendule de la cuisine achetée 35,50 F à l’époque où l’euro n’existait. Après la douche et un petit déjeuner composé de 3 tartines et demie un sucre marque Béghin Say 35 cl ou à peu près de lait sans marque j’enfile un short et un t-shirt bleus ma couleur préférée. Sur la palier la voisine déménage à grands renforts de Aaaaaa elle imagine sans doute que je vais l’aider : je ne suis pas son copain encore moins son petit copain et puis j’ai rendez-vous avec Romain Slocombe et ses Carnets du Japon. Du coup je retourne au lit même s’il est déjà 11h11 je lis toujours au lit et puis le sujet s’y prête. Slocombe en chantre de l’art médical écrit dessine peint photographie filme des femmes japonaises avec minerve plâtres et pansements un peu spécial le mec pensez-vous pas du tout c’est un artiste tendance sadique et pervers mais un artiste tout de même il arrive à rendre beau le laid, et supportable l’inimaginable. Ses carnets du Japon notes brèves se suivent sans lien aucun et sans ponctuation les aficionados collectionneurs de l’auteur apprécieront photos croquis photos montage et montage textes les autres liront Brume de Printemps mon roman préféré sur le Japon.

Pour rester dans the mood for love et terminer la soirée je vais au cinéma CNP voir La Secrétaire je me suis fait traiter d’obsédé par l’honorable ouvreur qui n’est pas une ouvreuse pour me défendre je lui ai répondu du tac au tac que c’était Slocombe qui m’avait conseillé le film. L’ouvreur m’a laissé rentrer d’un geste vif et habitué il a déchiré mon ticket dissimulant à peine de sa main gauche un bouquin j’ai reconnu la 4e de couverture de Carnets du Japon.

Éditeur : Puf

Pays : Divers

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