Singapeurs : Cinéma singapourien et culture de la peur

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Singapour a peur, c’est un fait.

# Double 7 : les Hungry Ghosts


“Tu sais qui je suis ? ”, demande Harry Lee à son miroir brisé
(Lim Kay Tong dans “PERTH” de Djinn. 2004 )

Harry Lee est un homme simple, qui a toujours travaillé avec (ses) mains, mais maintenant des diplômés sans état d’âme, des robots et des ordinateurs sont aux commandes et l’ont poussé hors du jeu économique et social. De sa peur d’avoir perdu la face et de se voir privé de ses derniers repères devenus obsolètes (le respect filial, l’amour, l’honneur, l’altruisme) naîtra une rage autodestructrice, conférant au film sa portée de parabole à la fois brutale et subtile, prophétisant des troubles à venir pour la Singapour assoupie, coincée dans ses paradoxes.

Pays : Singapour

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