L’arrivée d’Ibuya, considéré comme « l’appât du roi », fait apparaitre encore plus de vermines et de pledges à Akaishi. Une Returner sans nom, encouragée par son contrôleur, va alors le voir pour lui demander son aide. En effet pour retrouver des fragments de mémoires, ou kioku, elle comme les autres Returners doivent vaincre des ennemis puissants. Et qui de mieux pour en trouver que d’être au côté de quelqu’un qui les attire. Alors qu’elle arrive à le rencontrer et à fraterniser, Himuka arrive à son tour mais tout bascule d’un seul coup.
Alors que le scénario semblait plus ou moins posé, de nouvelles informations apparaissent d’un coup tandis que se multiplient les personnages, dont beaucoup plus ou moins dispensables. C’est le cas de la Returner sans nom, assez cruche, dont on a à peine le temps de faire connaissance, avant qu’elle ne meure. Et ne parlons pas de sa technique de combat, l’obligeant à être nue, et de son contrôleur, une lesbienne obsédée finie, déplacée dans ses propos jusque lors de l’enterrement de sa protégée. Sans oublier aussi les 2 cas du lycée, ainsi que Haruka Akane du Département des Catastrophes (au but peu claire) ou le mouton rouge et sa propriétaire la jeune Memeri. En fait ce manga part vraiment dans tous les sens, avec des situations à peine esquissées, des explications bancales et des nouveaux qui apparaissent de partout, avec des pouvoirs souvent idiots, tandis que ceux déjà connus ne font que des brèves apparitions inutiles. Avec en prime un fan service mal amené et un dessin une partie du temps assez brouillon, il n’y a pas grand-chose pour relever le niveau. Pourtant le grand objectif a été dévoilé, avec l’apparition des vrais ennemis, mais cela aussi n’est pas très bien abordé et en plus mis de côté par la suite (???). On peut se demander où l’auteur veut aller, surtout qu’il ne reste plus qu’un volume.
Éditeur : Tonkam
Pays : Japon