Depuis Pasteur, la vaccination a fait ses preuves, n’en déplaise aux quelques décérébrés de réseaux sociaux. Si bien qu’à l’apparition du Covid à Wuhan, tous les gouvernements se sont tournés vers un vaccin soi-disant prometteur, l’ARN messager.
Dès le 11 janvier 2020, sous la pression de l’OMS et à partir de la séquence génomique chinoise, les grands laboratoires ont développé un vaccin en un temps record. Sachant qu’il faut normalement une dizaine d’années pour en valider un. C’est ce que démontre la généticienne Alexandra Henrion-Caude dans son essai, les apprentis sorciers.
Mieux, Moderna développe le sien en quarante-deux jours. Du jamais vu ! D’autres laboratoires le talonnent.
On est fasciné par tant d’abnégation de la part de Big Pharma si ce n’est que certains points du processus de certification ont tout simplement été passés à la trappe argumente justement l’autrice.
Le premier coup de canif dans le contrat se nomme : fast-track. Il consiste tout simplement à assouplir la réglementation pour l’obtention de la certification. Et le tour est joué en toute « légalité ».
Plus grave encore, la deuxième entorse à la déontologie la plus élémentaire court-circuite la phase trois des essais cliniques. Elle est tout bonnement pratiquée, non plus sur des groupes tests, mais sur la population du monde entier, sans aucun scrupule et plus grave encore, sans en informer les patients.
Autre problème, et pas des moindres, la vaccination et les rappels n’empêchent nullement d’attraper le Covid une fois, deux fois etc… Avec un tel résultat, on est en droit de se poser des questions sur la pertinence de ces vaccins ARNm.
C’est d’ailleurs ce dont veut débattre Alexandra Henrion-Caude par l’intermédiaire de son livre. Mais il semble, face à ses arguments assez imparables, que la seule réponse soit de traiter la généticienne de renom de complotiste (1). C’est un peu court lorsqu’on prend en compte les milliers de morts suspectes pendant et après la pandémie.
Alors pourquoi autant de précipitation au détriment de la sûreté vaccinale ? Le livre apporte sa réponse. On attend de l’autre partie qu’elle réponde à ses obligations.
Par son vocabulaire simple et engageant, cet essai se lit très facilement malgré le sujet ardu et ses références scientifiques.
L’argumentation est détaillée et accessible à tous pour se faire une plus juste idée des méandres qui ont abouti à soumettre l’humanité à une vaccination aussi inopérante. Et plus que tout, à une perte de liberté, parfois à la limite de l’emprisonnement.
L’ensemble des graves problèmes abordés par l’autrice, nous l’espérons, verra, à court terme, des réponses claires et sincères. Nous ne pouvons en douter. Les bénéfices particuliers, sonnants et trébuchants de Big Pharma ne sauraient aller contre l’intérêt général, cette fois.
Camille DOUZELET et Pierrick SAUZON
(1) Lire aussi notre chronique https://asiexpo.fr/covid-19-ce-que-revelent-les-chiffres-officiels-mortalite-tests-vaccins-hopitaux-la-verite-emerge-de-pierre-chaillot/
Les apprentis sorciers d’Alexandra Henrion–Caude, 160 pages, 16,90€, éd. Albin Michel.