Le dernier témoin de Kim Songjong

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Quand Hwang Pa’u sort de prison après 20 ans, deux meurtres mystérieux défraient la presse coréenne : celui d’un avocat véreux et celui d’un riche homme d’affaire. Chargé des enquêtes, l’inspecteur O Pyongho allant de témoins en suspects et errant dans les régions de la Corée du Sud, remonte lentement le fil de l’histoire jusque là où tout à commencé : dans un maquis communiste des monts Chirisan…

Publié en Corée en 1979, Le Dernier Témoin vient seulement d’être traduit et publié en France. Kim Songjong, son auteur nous est présenté comme le créateur du polar coréen et l’on veut bien le croire ! Il faut donc garder en tête ces deux éléments lorsque l’on lit Le dernier témoin, car la narration peut sembler maladroite.
Peut-être que l’écriture même du roman (ou sa traduction?) est un frein à l’immersion, peut-être que le peu de connaissance des coutumes et des codes sociaux coréens gênent l’empathie que le lecteur pourrait ressentir pour l’inspecteur O Pyongho ou que la lenteur du récit en découragera certains… Mais malgré tout cela (et peut-être grâce à tout cela…), l’intrigue fonctionne et l’on tâtonne à la recherche de la solution des deux meurtres. A travers les souvenirs et les récits des différents témoins ou acteurs plus ou moins lointains du drame, l’histoire avance vers son dénouement et fait de nous Le dernier témoin.

Éditeur : Actes Sud (actes noirs)

Pays : Corée du Sud

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