LA MAIN D’HORUS (HORUS NO TE) volume 1 de Tatsuya Seki

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A l’hôpital Ôedo, exerce un drôle de médecin au service des urgences. Obsédé, les cheveux hirsutes, en conflit permanent avec la direction, Jûzaburô Kujô donne l’impression d’être un je-m’en-foutiste. Or en réalité c’est un génie, capable d’opérer avec une dextérité et une vitesse hors du commun. Cela lui vaut d’ailleurs le surnom de « la main d’Horus », du nom du dieu égyptien dont on disait qu’il pouvait ramener les gens à la vie. Et face aux cas graves auxquels son équipe est confrontés, il aura bien besoin de tout son talent.

Ce manga me laisse une impression mitigée. Le « héros » est très doué, voir trop (bien plus que ceux que l’on connaissait) : ambidextre, il arrive ainsi à utiliser jusqu’à 6 instruments chirurgicaux à la fois ! Mais on ne sait rien sur l’origine de ses capacités, à part qu’il aurait officié en Egypte. De plus, si symptômes, descriptions traumatiques et préparatifs sont très détaillés, les opérations en elle-même ne sont que vaguement décrites et mise en scène, à part pour mettre notre super docteur en action. Outre les interventions et les conditions pour y arriver, qui instaurent la tension propre à ce genre de type (et les visages déterminés qui vont avec), le manga se focalise sur l’équipe ; on suit ses doutes, sa volonté, ses peurs ainsi que son admiration grandissante pour « la main d’Horus ». A cause de l’ambiance générale, on se croirait dans un shônen, avec son côté nekketsu (dépassement de soi et tension vraiment palpable). Le sujet reste grave, les urgences n’étant pas une partie de plaisir, mais le docteur Kujô est tellement doué que l’intensité de l’action tombe vite pour nous. Sa réalisation correcte nous incite à lui laisser une chance mais on attend surtout que soit approfondi le passé de la main d’Horus.

Éditeur : Komikku Editions

Pays : Japon

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