Hubert Niogret, invité du 8e Festival Cinémas & Cultures d’Asie à Lyon et rédacteur de la revue “Positif”, consacre à l’enfant terrible du cinéma nippon, ethnologue du “petit peuple” à l’humour virant parfois au grotesque, une série d’entretiens réalisés entre 1987 et 2001. De ses débuts d’assistant d’Ozu – mais c’est Kurosawa et les films français qui le motiveront à devenir réalisateur – jusqu’à son rôle dans un film coréen “2009, Lost Memories”.
La 2e partie du livre pourrait s’intituler “Imamura vu par…” des comédiens comme Kazuo Kitamura ou Koji Yakusho (L’Anguille, L’Eau tiède sous un pont rouge), son directeur de la photographie, ses assistants, ses monteurs, le président de la Toei, et même son propre fils Daisuke Tengan, scénariste depuis “Kanzo Sensei”. L’ouvrage s’achève par une filmographie-bibliographie exhaustive, et un tableau synoptique mettant en parallèle la carrière d’Imamura et le cinéma japonais, l’actualité du monde et du Japon.
Éditeur : Dreamland Editeur
Pays : Divers