QUICK de Cho Beom-gu

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Un as de la moto assure des livraisons éclairs. Les forces de l’ordre le traque depuis des années pour ses violations de la loi sans jamais parvenir à l’arrêter. Un jour, un décompte apparaît sur la visière du casque de sa » belle » cliente qu’il transporte et la sonnerie d’un téléphone portable retentit. L’ homme qui l’a piégé, menace de le faire exploser s’il ne lui obéit pas. Oulala, la peur s’installe……

Comme l’indique ce bref résumé qu’on appellera presque prétentieusement « l’intrigue » du film, il va sans dire que nous sommes très loin de l’univers de Marguerite Duras, José Luis Borgès ou d’Apichatpong Weerasethakul.

Mais reconnaissons que le titre du film porte bien son nom et respecte un contenu des images qui défile sous nos yeux. Ca va vite, très vite, dans ce film block-buster signé Cho Beom-gu. Fast donc mais rien de bien très furious au niveau scénaristique et cinématographique.
Un côté presque « potache » dans la construction de l’histoire. Une naïveté bien superflue qui intéressera sans doute une frange du grand public sud-coréen, qu’on peut comparer chez nous aimant Luc Besson ou des abonnés à Sport Moto.
Certes, il y a un respect de la vitesse, du montage, d’un travail d’équipe (voir le petit bonus du making off très vivant) mais cela s’arrête là et l’on oublie vite, very quickly.
A noter la présence de Kim In-kwon que l’on avait apprécié dans le beau PEPPERMINT CANDY de Lee Chang-dong en 2000.

Acteurs : Ye-won Kang, Kim In-kwon

Éditeur : Metropolitan Film & Video

Pays : Corée du Sud

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