Phone de Ahn Byung-ki

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Une femme rentre chez elle. Son portable sonne à plusieurs reprises. Elle est horrifiée. Elle a raison, elle meurt bientôt. Pendant ce temps, une journaliste doit se cacher après avoir écrit un article dénonçant des hommes couchant avec des mineurs. Elle trouve refuge dans la maison de ses amis. Le soir, son ordinateur connecté à Internet se bloque et affiche un numéro de portable. Elle décide de le prendre comme numéro…

Ce petit résumé ne représente que les dix premières minutes d’un film très riche sur le plan narratif, le réalisateur se révélant un expert dans l’art d’entremêler différentes trames, qui, si elles sont parfois sans rapport direct (mais on ne le sait qu’à la fin), trouvent des échos les unes aux autres. Avec pour résultat de sans cesse surprendre le spectateur, le maintenir très habilement sur le qui-vive, tentant de recoller des morceaux de ce puzzle mental. Les multiples rebondissements et scènes chocs participent pleinement à cet effet de “cerveau sur un grill”. Il faut également signaler une très bonne direction d’acteurs, des éclairages et des décors soignés et originaux. On peut trouver une filiation du côté d’Alejandro Amenabar (Tesis et Ouvre Les Yeux, qui a donné le remake américain Vanilla Sky). Ce n’est pas une mince comparaison. Et si on pense aussi à d’autres films (Ring, L’Exorciste), ce n’est pas au détriment de ce Phone, qui assume pleinement ses emprunts, les revisitant avec force et panache. Dring dring, oui allô ? Je reprendrais bien le forfait 2h ce soir…

Éditeur : HK Video

Pays : Divers

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