Sora est ravie de pouvoir intégrer l’académie Utopia, car elle va y retrouver son amie d’enfance Tsuki. Mais elle déchante vite. En effet cette école de l’élite japonaise donne tous les droits aux garçons, qui peuvent à loisir maltraiter les filles n’ayant pas d’autres choix que d’accepter leur sort. De plus, tous participent à un jeu de réalité virtuel, l’Hexagram, où les filles servent d’arme aux garçons, leur donnant une autre occasion de les martyriser. Révoltée, Sora décide d’intervenir et grâce à l’intervention d’une élève masquée, parvient à intégrer le jeu. Mais elle ne mesure pas encore l’importance de ce qu’elle va affronter.
Relativement beau et assez dynamique, Lost Paradise débute pas trop mal malgré quelques petits défauts. Sora est enjouée et pleine d’énergie mais aussi par contre un peu trop naïve. Cela accentue le côté très tranché des personnages : soit c’est un garçon tyrannique, soit c’est une fille faible. De plus le même cycle a tendance à se répéter avec le (même) garçon qui défit Sora, le combat (rapide, peut-être trop) et la discussion avec la fille sauvée. On connait aussi déjà le dernier adversaire (normalement) et les seules évolutions sont les règles de l’Hexagram que l’on découvre au fur et à mesure avec l’héroïne. Dans l’état, ce manga est un peu trop commun, sans réelle innovation, tant au niveau des personnages que du scénario. Il reste agréable à lire, il y a un potentiel mais il faut qu’il confirme pour arriver à se démarquer.
Éditeur : Ki-oon
Pays : Japon