Dans cet agréable roman, l’auteur s’adresse à nous à la première personne, avec sérénité. Les mots et les phrases semblent couler de source. J’ai une pensée émue pour le traducteur et le remercie.
L’histoire commence par un enterrement. Rien n’est sombre ou triste. La cérémonie, le cimetière, la veillée sont des instants qui ravivent des souvenirs nostalgiques, idéalisés, doux et des questions. L’auteur s’interroge sur la religion, la place dans la famille, le choix de vie de chacun, choisi ou subi. Le clivage est constant entre diverses visions : religieuses, bouddhiste ou chrétienne, entre la vie rurale et urbaine, la vie et la mort. Le lien familial, chaîne continue et invisible est omniprésent.
Donne envie de découvrir les autres ouvrages de Hikaru Okuizumi : Les pierres (1996) et la nuit où le serpent fut tué (2002).
Éditeur : Actes Sud
Pays : Divers