Une légende circule dans le Tokyo de l’ère Meiji : il existerait une tueuse exceptionnelle, aussi belle que dangereuse, à l’efficacité inégalable mais aux honoraires exorbitants. Son nom : Lady Snowblood. Cependant en dehors de ses missions, elle poursuit son propre but, en tant qu’instrument de vengeance de sa mère, morte en lui donnant naissance : retrouver et tuer les assassins de sa famille.
Donné pour être ce qui a inspiré Kill Bill à Quentin Tarantino, “Lady Snowblood” est un monument du manga pour adultes des années 70. Kana nous le fait aujourd’hui découvrir et d’emblée il en impose avec ses 512 pages. Mais ce n’est rien par rapport à ce que vous lirez. Sexe, sang, violence, vengeance : l’histoire est très crue, parfaitement mise en scène et digne des plus grands romans noirs. La destinée de cette jeune femme, qui poursuit la volonté meurtrière et implacable d’une mère qu’elle n’a pourtant jamais connue, est vraiment du grand art. Belle, redoutable avec une arme blanche, très intelligente et inventive, elle exécute sans faille ses missions, avec un sang froid impressionnant. Evidemment réservé à un public averti, ce manga reste cependant une lecture obligatoire.
Éditeur : Kana
Pays : Japon
