La fête de la deesse matsu de Wang Wenxing

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Ce recueil de nouvelles (très inégales d’ailleurs) nous vient de Taiwan. Deuxième ouvrage de Wanq Wenxing, chef de file de la littérature taiwanaise. Au fil des huit nouvelles, il évoque l’enfance et l’adolescence ponctuées par la difficulté du passage à l’âge adulte, la peur de quitter le cocon bien douillet de l’enfance et les premiers émois amoureux où se mêlent fascination, honte et répulsion. Mais les moments les plus intéressants sont ceux où l’auteur évoque l’écriture. Car presque tous les personnages ont un point commun ils écrivent ou projettent d’écrire, formant un kaléidoscope d’(auto)portraits d’écrivains. L’une des plus belles nouvelles, “Ligne de vies” résume à elle seule toute la poésie du recueil. Un jour un garnement de la classe de Gao Xiaoming, en lisant l’avenir dans les lignes de sa main, lui apprend qu’il ne vivra pas jusqu’à 30 ans. Le petit garçon est accablé car son souhait le plus cher est d’écrire. Chose qu’il ne souhaite pas commencer avant 30 ans justement, âge censé être pour lui celui de la maturité…

Éditeur : Zulma

Pays : Taiwan

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