L’ombre blanche de Saneh Sangsuk

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Dans ce “portrait de l’artiste en jeune vaurien”, le premier chapitre peut provoquer nausée et rejet : provocation morbide et complaisante, discours auto-flagellateur et suicidaire, artifices éculés : “moi Saneh Sangsuk, artiste maudit … et blabla et blabla…”, plus le triptyque incantatoire : sexe, drogue et alcool.

Passées ces premières pages, on découvre un auteur. Un véritable. L’histoire iconoclaste d’un jeune thaïlandais en rupture de ban, dont la faillite morale et physique le rend infirme de la vie. L’écriture se fait parfois oppressante, psychotropique, parfois plus retenue, plus poétique. Sangsuk en fouillant sa mémoire, nous ouvre la porte de ses pensées et réinvente l’écriture. Un grand écrivain à découvrir d’urgence.

Éditeur : Seuil

Pays : Divers

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