FREE FIGHT – DEVILSXDEVIL de Tetsuya SARUWATARI

Chroniques tous | défaut | mangas

Un combattant gardant le Louvre, seul vestige d’un monde dévasté, de créatures sanguinaires. Un antiquaire aux yeux vairons, capable de distinguer les vraies œuvres d’art des copies et jouant de cette capacité. Un employé ordinaire, capable d’entendre les pensées des autres suite à un accident, confronté à son nouveau patron. Un garde du corps, engagé pour emmener une orpheline retrouver son grand père et la protéger de sa tante.

Que penser exactement de ce manga ? La technique graphique de Tetsuya Saruwatari est toujours là, avec sa manière ultra-réaliste de représenter les corps. On retrouve certains de ses personnages, dans une sorte de continuité de son œuvre. Par contre, les histoires en elles-mêmes sont très… spéciales, pour ne pas en dire plus. Survival post-apocalyptique, magouilles artistiques, monde « impitoyable » du travail, problème de succession : les styles sont très différents mais surtout en complet décalage (ou presque) avec l’univers habituel du mangaka. Surtout qu’il se permet quelques passages comiques et que les scénarios ne sont pas très approfondis. Exercice de style ou envie en profiter encore de ses personnages ? Difficile de déterminer exactement le but recherché par l’auteur mais cela réserve ce manga aux fans avant tout, bien que cela peut permettre de découvrir Tetsuya Saruwatari sans se lancer dans ses longues séries très touffues.

Éditeur : Tonkam

Pays : Japon

Évènements à venir