Auteur d’une douzaine de livres, Galsan Tschinag est né dans une famille d’éleveurs nomades au milieu de ces immensités du bout du monde, les plateaux de l’Altaï. Un livre intéressant mais décevant car peu à peu le style s’essouffle malgré le thème abordé, séduisant au premier regard : le portrait d’une femme, Dojnaa, fille d’un lutteur de légende ou la peinture de la condition féminine dans une société traditionnelle rude. Comment supporter les médisances suite au départ de son mari, comment élever seule ses enfants, repousser une tentative de viol…
Bref j’ai eu du mal à éprouver de la compassion face à l’ensemble des péripéties de Dojnaa… Peut-être trop romanesques. Le langage poétique, les allégories n’y ont rien changé. Dommage car la tentative finale concernant le parallèle entre l’homme et l’animal (la louve…) aurait pu être intéressant à exploiter.
Éditeur : Philippe Picquier
Pays : Divers