DIVINE NANAMI de Julietta SUZUKI

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Expulsée de son appartement après que son flambeur de père l’ait abandonnée, Nanami se retrouve dans une situation délicate. Dans un parc, elle aide un homme qui, après avoir écouté son histoire, lui offre sa maison. Selon lui, il ne peut pas s’absenter trop longtemps donc il lui propose de prendre sa place. Ne sachant pas trop à quoi s’attendre, la jeune fille se rend à l’endroit indiqué et découvre un petit temple en ruine. Mais elle rencontre surtout des yôkai, dont un renard prêt à la tuer. Après explications, il se trouve que Mikagé, l’homme qu’elle a rencontré et ancien « dieu » de ce lieu, lui a cédé sa fonction et la voici devenue une déesse. Cependant Tomoé, le renard serviteur de Mikagé, ne l’accepte pas et elle-même ne se sent pas du tout à la hauteur de cette tâche. Car si devenir une divinité peut être un rêve, le poids de cette fonction est très lourd, sans compter les dangers du monde des yôkai.

Première série (aussi dernière en cours) de cette jeune mangaka éditée en France, Divine Nanami met en scène une jeune fille pauvre qui voit son destin basculer. Si le concept n’est pas neuf, le fait de la voir devenir une apprentie déesse est original, tandis que les sentiments ne sont pour le moment pas au rendez-vous. L’histoire s’enchaine tranquillement, Nanami découvrant petit à petit les pouvoirs et obligations inhérents à son nouveau rang. Le dessin général est correct pour un shojô, tout comme le scénario et le rythme. Les personnages, classiques mais bien croqués, ont un caractère bien défini avec une petite touche de timidité qui les fait hésiter dans leurs gestes. Il faudra attendre la suite pour découvrir comment tout cela va évoluer et surtout s’approfondir mais il y a un bon départ. Entre la fonction de l’héroïne, ses sentiments et le monde des yôkai, il devrait y avoir de quoi faire.

Éditeur : Akata Delcourt

Pays : Japon

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