Dark Water de Koji Suzuki

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Pour présenter son recueil de nouvelles Koji Suzuki utilise un genre tombé en désuétude : le film à sketches. C’est donc une grand-mère qui raconte les histoires à sa petite fille. Mais le véritable “fil rouge” du volume c’est l’eau. L’eau qui est au cœur de chaque histoire, l’eau qui unit les plateaux de la pièce jouée dans “Couleurs d’eau”, qui recèle des dangers surnaturels (“A la dérive”, “Une croisière de rêve”), et des drames mystérieux (“Dark Water”, “Des forêts sous la mer”, “A fond de cale”), l’eau qui est la porte de l’autre monde, véritable incarnation du Styx dans “L’île déserte”.

Tel le vieux marin du film “Fog”, Koji Suzuki nous raconte ces histoires avec concision sans rechercher l’effet facile ou l’explication hasardeuse. Il varie les ambiances et se révèle un excellent nouvelliste. “Dark Water” ? 280 pages de bonheur fantastique !

Éditeur : Pocket

Pays : Divers

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