Voici un livre dont on parle beaucoup en ce moment : Xinran, une journaliste chinoise a recueilli une quinzaine de témoignages de femmes chinoises ou tragédies féminines, à partir d’émissions radiophoniques donnant la parole aux auditrices. Dans une Chine hautement muselée, sa démarche apparaît très courageuse mais la lecture de ces destins croisés et brisés est assez décevante du fait de l’écriture (ou peut-être la traduction), de la naïveté de la journaliste et de son positionnement, alors qu’elle-même est chinoise et lettrée…
L’intérêt de cet ouvrage réside essentiellement dans son approche politico-historique (de 1949 à 1997) sous-jacent qui permet de comprendre les blessures irréparables sur le plan humain, les traumatismes sur le plan social et les affres de la créativité des artistes et réalisateurs en Chine.
Éditeur : Picquier Poche
Pays : Divers