Best of courts métrages d’Asie (1) de Divers

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A Boy in a Field de Kelvin Choi kit wang (animation, Hong Kong, 2001, 11’, son)
Un garçon passe une vie des plus ennuyeuses aux champs. Un jour, un papillon vole dans sa vie et lui offre son premier sourire. Il est fasciné…
le film : primé dans la catégorie jeunesse au 7e Festival Indépendant du court métrage et de la vidéo de Hong Kong (2001).

Bang Nhau… égaux de Stéfan Sao Nélet (France, 2001, 4’30, son)
Un film expérimental qui s’insurge contre la stupidité dévastatrice de l’homme. Basé sur la mémoire d’une guerre, celle du Vietnam, les images s’emballent, les sens s’embrouillent, les souvenirs explosent.
Stéfan Sao Nélet : Il réalise en 1991 Les rendez-vous du canal, puis, après avoir été assistant directeur artistique tout en étudiant à l’École du Cirque, il est directeur artistique sur le long métrage Au nom de la race humaine, et projette de réaliser un documentaire expérimental intitulé Les Naïdes.

Come Home de John Ho (animation, Hong Kong, 2000, 3’, son)
Quand l’animation se fait poésie…
le film : Médaille d’argent dans la catégorie animation au 6e Festival indépendant du court métrage et de la vidéo de Hong Kong (2000).

Drawing Book de Parkpoom In-Mai (Thaïlande, 2001, 10’, noir et blanc, music)
C’est l’histoire d’un garçon… Qui voit sa mère se suicider devant lui… Qui voit des hommes tuer des animaux dans un abattoir… Qui voit sa grand-mère tuer des poissons pour les cuisiner et offrir à manger à un moine. Après ses scènes de tuerie, que reste-t-il dans le cœur de l’enfant ?
Le film : première oeuvre de Parkpoom In-Mai, primée au Festival Thaï du film court et de la vidéo et également sélectionnée à Clermont-Ferrand.

Duel to the deaf de Mathieu Vilcot (France, 2002, 8’30, vf)
– C’est qui le plus fort ?
– Personne.
Mathieu Vilcot : à son actif une vingtaine de films parodiques, largement inspirés du cinéma made in HK et de la blaxploitation, avec notamment la série des Mords-y l’œil, et Phlyx. Fondateur du site internet Kungfou.com

In the Eyes de Pakpoom Wongpoom (Thaïlande, 2002, 14’, couleur, vosta)
Un garçon grandit avec sa mère qui l’empêche d’exprimer ses pensées et sentiments. Jusqu’à ce qu’un jour les choses changent avec l’arrivée de l’ami de sa mère.
Second film de Pakpoom Wongpoom, après Luang Ta, également au programme.

My Bike Show & her ball on de Rattapol Jantararuangtong (Thaïlande, 2002, 8’, couleur, vosta)
Chacun a ses propres rêves, parfois ils deviennent réalité, d’autres fois non. Et si le rêve le plus important de quelqu’un n’avait aucune valeur pour d’autres ?
Le film : d’après la nouvelle Look Pong Sin Lom de Chama. C’est le premier film de Rattapol Jantararuangtong, déjà primé au Festival Thaï du film court et de la vidéo.

My Elephant de Songyos Sugmakanan (Thaïlande, 2002, 10’, couleur, vosta)
L’imagination des enfants est un don qui peut faire naître la magie dans ce monde, mais, malheureusement, est souvent ignoré par les adultes du fait de leurs expériences passées. Cette histoire universelle est aussi celle de Thamrongkul, héros de ce film.
Le film : primé au Festival du Film de Raindance et Festival Thaï du film court et de la vidéo.

Phi de Albert Yu (animation, Hong Kong, 1999, 2’36, son)
Phi doit prendre une décision : vivre sous le vrai soleil ou sous celui qui n’existe que pour lui.
le film : Médaille d’argent dans la catégorie animation au cinquième Festival indépendant du court métrage et de la vidéo de Hong Kong (1999).

The Secret Heaven de Koh Sun (Singapour, 2002, 16’45, vosta)
Qian, cinq ans, subit la pression de ses proches pour ressembler à sa sœur, pianiste douée. Elle passe le plus clair de son temps à essayer d’éviter ses leçons de piano. Acculée par sa mère autoritaire et son professeur de piano, Qian trouve un moyen de s’échapper… en allant au Paradis.
Koh Sun : productrice indépendante à Singapour, The secret Heaven est son premier court métrage. Il lui a valu le prix du meilleur réalisateur au festival International du Film de Singapour 2002 et vient juste de remporter le Silver Hugo Award au 38e Festival International du Film de Chicago.

Yah Yah de Yiuwing Lam (Usa, 2002, 6’20, vo)
Un jeune homme repense à ses derniers jours avec son grand-père chinois. Yah Yah est un récit sur la perte, le regret, et la recherche du pardon.
Yiuwing Lam : diplômé de l’USC School of Cinéma Television, Yiuwing Lam est à la fois réalisateur, écrivain et éditeur dans divers domaines (publicité, clips musicaux, courts et longs métrages). Il prépare actuellement un long métrage, Badplains. Yah Yah a reçu le prix du meilleur court métrage au Festival du Film de Los Angeles et a été sélectionné dans de nombreux autres festivals.

en collaboration avec le Hong Kong Art Centre
Partez à la découverte des Wong Kar-wai ou Kitano de demain à travers une sélection des meilleurs courts métrages asiatiques du moment. 2 prix seront remis : un par le public, le second par un jury composé de Christophe Chabert (rédacteur en chef de l’hebdo des spectacles “Le Petit Bulletin”), Salah Dahoui (producteur courts métrages, directeur d’une agence de création multimédia), et Pascal Vincent (réalisateur de courts métrages, distributeur des films japonais Alive).

Date de sortie internationale : 2002

Pays : Divers

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