SYNDROME 1866 (TSUMI TO BATSU) volume 1 de Naoyuki OCHIAI

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Ayant cessé d’aller à l’université et de travailler, Miroku vit seul, reclus dans son appartement. Brillant mais ne comprenant plus la société dans laquelle il vit, il végète sans but. Sa rencontre avec une lycéenne va tout changer. Se rendant compte de la cruauté avec laquelle la traite celle qui se prétend son amie, il décide de se lancer, après un temps de réflexion, dans un projet qui va le transformer…

« Tuer… et supporter cette vie… les mains couvertes de sang ! » : cette phrase résume parfaitement l’état d’esprit de Miroku. Librement inspiré de « Crime et Châtiment » de Dostoïevski, ce manga détaille le cheminement des pensées d’un homme qui vont le mener à un meurtre, dont il arrive à justifier la nécessité. Le parcours psychologique du jeune homme est très important car il ne se destinait à l’origine évidement pas à faire cela. Mais face à la cruauté d’Hikaru, face à son passé et au sacrifice de sa sœur, il se sent en devoir de faire quelque chose. Peu détaillé et peu original, le dessin peut rebuter mais le style permet d’accentuer le malaise que veut créer ce manga. Ce premier volume est peu lent, à l’image de l’avancé de la détermination de Miroku, mais elle est logique. Le sujet, ainsi que tous les aspects peu ragoutant de la nature humaine qui sont abordés ne sont pas très engageants, mais ils permettent d’ouvrir les yeux sur une société gangrénée. Le but du héros est certes condamnable mais il invite à une réflexion sur soi-même et les autres. Si l’intensité de ce manga s’améliore, il deviendra vite indispensable.

Éditeur : Akata Delcourt

Pays : Japon

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