Un jeune étudiant, déçu par la taille de son membre comprend, s’il veut satisfaire sa soif de sexe, qu’il lui en faudrait un plus conséquent. Comme il ne fait pas les choses à moitié, c’est un sexe de cheval qu’il se fait greffer grâce à un docteur aux techniques révolutionnaires. Ce même genre de docteur qui inventa, pour le deuxième opus, un sexe mécanique aux multiples et intéressantes fonctions.
Il est heureux de constater le sérieux avec lequel Michael Mak et Chin Man-kei (respectivement à la tête du premier et deuxième film) ont abordé la réalisation de ces histoires délirantes. Une lumière ultra travaillée, un débordement d’idées de mise en scène et une maîtrise technique évidente, les réalisateurs ne se moquent pas de nous et portent ces films au niveau de n’importe quel autre métrage conventionnel. L’humour reste toutefois un des moteurs principaux, impossible, par exemple, de rester impassible devant les gags potaches des scènes de greffes péniennes. Attention toutefois, ces films restent profondément érotiques, les scènes de sexe sont nombreuses et souvent très belles (une séquence aquatique particulièrement intéressante dans le premier film) mais tournée principalement pour nous, les mâles. En effet, les actrices sont nombreuses, bien vite dénudées et les parties sur lesquelles la caméra s’attarde ne laissent pas de doute quant au public visé. Notons enfin l’amusante intrusion du fantastique dans le second opus qui, du coup, perd l’atmosphère “conte” de son prédécesseur pour gagner en situations farfelues et décalées.
Éditeur : HK Video
Pays : Hong-Kong