PRINCESS JELLYFISH (KURAGE HIME) volume 1 de Akiko HIGASHIMURA

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Otaku totale des méduses, Tsukimi vit dans une résidence un peu spéciale, entourée d’autres filles ayant chacune leur propre obsession. Se surnommant elles-mêmes les « Amars », dérivé de nonne en japonais, elles sont en dehors du système, ne travaillant quasiment pas et n’ayant surtout que très peu de relation avec les autres. Tout change lorsque Tsukimi, voulant sauver une méduse dans un magasin, est aidée par une belle jeune fille très fashion. Celle-ci a déjà une apparence très éloignée de celles de la résidence mais en plus c’est en fait un garçon ! Tsukimi a bien du mal à cacher la vérité à ces colocataires, d’autant que Kuranosuke semble s’être pris d’affection pour elle. Entre en scène son grand frère, un trentaine propre sur lui et bien parti, grâce à son père ancien ministre, pour faire carrière dans la politique. Alors que tout semble les séparer, lui aussi est attiré par la jeune fille, qu’il a vu sous un autre jour après que Kuranosuke l’ait rendu belle en refaisant tout son look. Une étrange relation nait entre les 3 jeunes gens, alors que la résidence où vit Tsukimi est menacé de destruction par des promoteurs immobiliers.

De grandes ambitions étaient placées sur ce manga et nos attentes n’ont pas été déçues. Tenant beaucoup plus de place dans ce 1er volume que la romance, le comique se veut assez réaliste, malgré des dessins parfois plus hallucinés. Il est surtout basé sur les pensionnaires de la résidence, avec leurs défauts liés à leur statut d’otakus au dernier degré. Leurs réactions peuvent paraitre parfois excessives mais lorsque l’on découvre en fin de tome qu’Akiko Higashimura était aussi atteinte qu’elles pendant son adolescence, on se dit que cela sent parfois le vécu ; en effet comme Tsukimi, elle était ultra fan des méduses au point d’en dessiner tout le temps, comme son héroïne. En tout cas, tous les personnages sont bien croqués et cela donne une ambiance totalement irrésistible. A la fois touchant et hilarant, Princess Jellyfish est vraiment une bonne surprise, un shôjo de haut niveau. Bienvenu dans le (vrai) monde des Fujoshi, littéralement « filles moisies », désignant les (vraies) otakus féminines !

Éditeur : Akata Delcourt

Pays : Japon

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