Terminologie :
Tout d’abord, quelques définitions afin de lever la confusion fréquente liée au terme manga.
C’est le célèbre peintre graveur japonais Hokusai qui créa en 1814 le terme générique manga (images dérisoires). Les premiers manga étaient des estampes retraçant des saynètes de la vie quotidienne japonaise souvent sous une forme satirique. Ce terme a été repris pour désigner les bandes dessinées au Japon. Le dessinateur de manga est appelé mangaka.
Donc pour dire les choses simplement, le terme manga désigne une bande dessinée sur papier, alors que le terme anime (animé) désigne les dessins animés qu’ils soient destinés au cinéma ou à la télévision.
En France, le terme manga est souvent utilisé pour désigner les dessins animés japonais. Cette confusion entre la bande dessinée et l’animation permet de mettre l’accent sur une filiation réelle entre les deux genres. En effet, une grosse part des dessins animés produits au Japon sont des adaptations d’œuvres dessinées.
Après ce bref panorama de l’animation japonaise, force est de constater que ce domaine est des plus dynamique. Même si toutes les œuvres produites ne sont pas de haut niveau tant du côté technique que des scenarii, chaque année voit l’émergence de titres destinés à rester dans les mémoires. C’est la force de cette industrie qui a su surmonter des crises graves dans le passé et qui sera confrontée à l’avenir à la production d’autres pays asiatiques comme la Corée, la Chine et bientôt l’Inde.
Pays : Japon