Dans une Chine tiraillée entre tradition et modernité grandit une fillette semblable à son pays. Ching Lie n’est encore qu’une enfant lorsqu’elle doit se marier alors qu’elle rêve de partir étudier le piano en Europe.
Le Palanquin des larmes, premier film de Jacques Dorfmann, est une adaptation du roman autobiographique, du même titre, de Chow Ching Lie.
Construit autour d’un flash-back, ce film ne retient que quelques aspects de cette riche et magnifique histoire. Le réalisateur a choisi de traiter l’enfance de Ching Lie, de sa naissance jusqu’à son départ pour l’Europe. Période de sa vie ponctuée d’événements historiques pour son pays, prétexte pour Dorfmann à de grandes scènes de foule. Mais du destin à la fois tragique et merveilleux de cette femme devenue une pianiste reconnue, on ne retiendra qu’une chose. Son père. C’est grâce à lui, à l’amour qu’il lui a donné, inconcevable dans la Chine traditionnelle, que Chow Ching Lie est désormais cette femme courageuse et passionnée que l’on retrouve à la fin du film. A la fois fière d’avoir réalisé son rêve et reconnaissante envers ce père qui lui a enfin pardonné de l’avoir abandonné.
Éditeur : Opening
Pays : Chine