Un jeune homme gravit les escaliers d’un immeuble. Arrivé sur le toit, il se déshabille, grimpe sur le rebord et s’apprête à se jeter dans le vide. Il aperçoit une jeune femme svelte, court vêtue et maquillée à outrance. Leur rencontre donne lieu à une odyssée improbable.
Les amateurs des frères Pang se trouvent ici en terrain connu. Nothing to lose se situe trois ans après Bangkok Dangerous (l’original) et un an avant The Eye. C’est l’œuvre d’un des 2 cerveaux de la fratrie Pang: Danny. Si on peut lui reconnaitre une certaine assise narrative, la réalisation souffre d’un style tapageur peu fédérateur et d’un laxisme qui demande beaucoup d’indulgence de la part du spectateur. Le film nous emmène dans les bas fonds de
Bangkok avec force référence à Bonnie and Clyde.
Un scénario en roue libre, le nihilisme ambiant et le malaise adolescent rappellent à notre bon souvenir des œuvres beaucoup plus abouties et plus ambitieuses comme Natural Born Killers. Le titre original était plus adapté : 1+1=0. En effet, au terme du film, on ne retient que le néant absolu.
Éditeur : Metropolitan Film & Video
Pays : Thaïlande