Luisa Prudentino, une des meilleurs spécialistes européens du cinéma chinois qui nous a honoré de sa présence lors du 9e Festival Cinémas & Cultures d’Asie (Lyon, novembre 2003), a écrit une parfaite introduction aux “ombres électriques” (traduction en chinois du mot cinéma).
De la fin des années 70, dans l’après Révolution Culturelle au renouveau du 7e Art grâce aux studios de Xi’an et de son directeur Wu Tianming, jusqu’à la reconnaissance internationale avec les cinéastes de la 5e Génération : Zhang Yimou et Chen Kaige en tête. L’auteur consacre un nombre de pages plus conséquent encore à l’émergence de la 6e Génération, issue de l’après Tian Anmen. Des jeunes réalisateurs indépendants qui balayèrent la génération précédente avec une vision urbaine et réaliste proche du documentaire, souffrant du douloureux paradoxe d’être plus populaires à l’étranger que dans leur propre pays, leurs films ne sortant pas en salles en Chine.
Un état des lieux passionnant avec en prime une interview de Jia Zhang-ke.
Éditeur : Bleu de Chine
Pays : Divers