Prisonnier d’Azai, Ken ne doit la vie sauve qu’à l’intervention de dame Oichi, femme du chef du fief et aussi sœur de Nobunaga. Cependant elle lui ordonne de faire manger un plat de viande à quelqu’un qui n’aime pas cela, sa propre fille. Ken arrive à s’exécuter puis arrive à s’enfuir avec l’aide de dame Oichi. Rejoint par Kaede, qui venait le sauver, ils retournent tous les deux vers Nobunaga. Ensemble ils se préparent pour la bataille d’Anegawa, Ken également en mettant en œuvre une idée de son seigneur.
Entre les combats et même cette fois en plein milieu de l’un d’eux, notre cuisinier arrive toujours à préparer les plats qu’il faut. Avec ses connaissances et malgré les réticences, il essaye d’instruire, de faire comprendre les fondements de la nourriture et de ses bienfaits dans un monde en plein bouleversement. Malgré tout celui qui mène la danse reste Nobunaga : c’est lui qui fait avancer l’Histoire (avec un grand H), qui détermine les actions, Ken n’exerçant son travail qu’en fonction de ce qui se trouve devant lui. Cette complicité entre le chef militaire audacieux et le cuisinier talentueux permet d’aborder cette époque de manière originale, plus intimiste, plus près des hommes car on touche quelque chose qu’ils ont en commun, quel que soit leur camp, les repas. Ce manga est une vraie réussite, portée par un dessin toujours agréable.
Éditeur : Komikku Editions
Pays : Japon