Alors que la guerre nucléaire a tout ravagé, les rares survivants s’organisent pour éviter d’être les victimes des innombrables pillards. Rei, lui, erre seul. Héritier du Nanto Suichôken, un art martial mortel, il recherche un homme avec sept cicatrices qui a tué ses parents et enlevé sa sœur Aïri. Après avoir rencontré le jeune Yû, il se dirige vers Asgarzul, la forteresse des femmes, où il pourrait trouver une piste.
Après Raoh et Yuria, c’est au tour de Rei de voir son histoire développée en manga. Si une grosse partie de ce volume nous conte ses aventures avant qu’il ne rencontre Kenshirô, la fin revient en arrière avant qu’il ne devienne maitre du Nanto. Outre le plaisir de retrouver un personnage charismatique, les fans apprécieront les multiples clins d’œil. Par contre ils seront peut-être décontenancés, comme les autres, par l’abondance de femmes peu voir pas vêtues. Si Yasuyuki Nekoi a un trait très agréable, avec des personnages principaux à peu près ressemblant aux originaux, les femmes ont elles des courbes magnifiques. L’action est bien mené, avec juste assez de sang pour ne pas trahir l’esprit de la série originale. Le tout est de qualité mais reste quand même à réserver aux fans, plus à même de comprendre toutes les références.
Éditeur : Kazé Shônen
Pays : Japon
