S’ennuyant dans le Monde des Morts, Ryûk décide de “perdre” son Deathnote chez les humains. Ce carnet permettant à quiconque le possède de tuer qui il veut, il espère tomber sur quelqu’un qui le distraira par ses actions. Il n’est pas déçu avec Light : ce lycéen brillant décide en effet d’utiliser le carnet pour purifier la Terre du mal et devenir ainsi une sorte de dieu. Les actions de l’adolescent attirent cependant l’attention des polices du monde entier et notamment de L, un mystérieux et très efficace détective.
En même temps que la nouvelle série des deux mangakas, Bakuman, Kana réédite leur premier succès dans un format spécial, en volume double. À juste titre appelé “Black Edition”, il regroupe donc deux volumes originaux dans un format soigné avec sa présentation entièrement noire, y compris le bord des pages. Sa taille, plus grande que de coutume, permet d’encore mieux apprécier les superbes dessins de Takeshi Obata. Le scénario de Tsugumi Obha, quant à lui, nous tient vraiment en haleine. Que dire de plus sur une série dont les qualités ne sont plus à démontrer ? Si la deuxième partie de l’histoire est moins bonne et que la personnalité de Light s’avère plutôt dérangeante, ce manga n’en reste pas moins extrêmement prenant par les duels psychologiques et la réflexion sur le bien et le mal qu’il contient. Pour tous ceux qui ne connaissent pas cette série ou n’ont pas la première version, mais qui s’intéressent à ce genre, voila un achat quasi indispensable.
Éditeur : Dark Kana / Dargaud-Lombard
Pays : Afghanistan