DARKER THAN BLACK (DARKER THAN BLACK ~ SHIKKOKU NO HANA ~) volume 1 de de Yuji IWAHARA, d’après l’oeuvre du studio Bones et Tensai OKAMURA

Chroniques tous | défaut | mangas

Alors qu’elle avait perdu la trace de BK-201, le contractant masqué, depuis « l’explosion de Tokyo » qu’il avait causé, le jeune lieutenant Kirihara pense avoir découvert sa signature sur une scène de crime. Elle se demande bien ce qui a pu le pousser à revenir mais pour le moment elle doit se concentrer sur sa nouvelle enquête dont les tenants sont très étranges alors que des contractants sont concernés. De son côté BK-201, Hei de son prénom, poursuit un de ses « semblables » qui contamine des humains avec une mystérieuse fleur pour les transformer en pseudo contractant : il leur promet qu’ils pourront accomplir leur vengeance, sans leur parler de l’issue mortelle qui les attend. Hors de toute cette agitation pour le moment, Azusa, une lycéenne, rêve de devenir une contractante pour se venger l’homme qui l’a trahi…

Chara-designer des personnages de la série animée, Yuji Iwahara va cette fois-ci plus loin en dessinant ce manga qui est la suite directe de la 1ère saison de Darker Than Black. Reprenant les personnages principaux de cet univers (enfin, les survivants), l’histoire reste dans le même ton sombre et assez tragique. Attaqués par des contractants froids et implacables, poursuivis par Kirihara et son équipe soudée et efficace, Hei et Yin ont une cible terrible en la personne de Harvest. Cependant la présence d’Azusa, son passé et ce qui lui arrive apportent une touche plus « humaine » mais aussi plus dramatique à l’ensemble. Cela augmente notre empathie envers les différents personnages et nous permet d’entrer encore plus facilement dans l’histoire. Comme le design des personnages est le même et qu’il y a une continuité directe avec les évènements précédents, le scénario n’est pas anecdotique et s’intègre bien l’ensemble (servant même de lien avec la 2ème série). Tout cela pour dire que ce manga a un vrai intérêt. Ce n’est pas la simple retranscription de la vidéo ni un développement annexe sur un détail en particulier, comme cela arrive avec de nombreux titres. Ici, une volonté de qualité, de vrai prolongement de l’univers est entré en ligne de compte et cela se voit. Porté par un mangaka qui connait son affaire (n’hésitez pas à découvrir le fascinant Dimension W) et ayant un bon coup de crayon, Darker Than Black version papier mérite vraiment d’être découvert, même si on ne connait pas la série (bien que cela soit quand même un plus).

Éditeur : Ki-oon Seinen

Pays : Japon

Évènements à venir