6 courts métrages marrants, étonnants ou dérangeants en collaboration avec Celluloïd. Une autre façon d’aborder le cinéma…
THE DISTANCE FROM THE SCREEN de Ando Kohei (Japon, 1975, 3”, N&B, silencieux)
Film gag en forme de décompte.
DE SADE de Iimura Takahiko (Japon, 1962, 10”, N&B, sonorisé)
“Une juxtaposition amusante de la nature lithographique de “Journées de Sodème” du marquis de Sade avec une musique des Beattles. Une réussite admirable.” Sal Fallica.
CHAMBRE/FORME GESTALT de Ishida Takashi (Japon, 1999, 7”, couleur, sonorisé)
Un film sur la peinture, pas un film peint mais un film d’animation. L’artiste réalisateur utilise sa propre chambre comme toile et interroge par la même la notion de tableau parallèlement à celle d’espace. La géométrie se fait étrange, la peinture se répand dans la pièce, crée des formes qui sont aussitôt recouvertes par d’autres inlassablement.
ZONE de Ito Takashi (Japon, 1995, 12”, couleur, sonorisé)
Un film sur un homme sans visage. Jambes et bras ligotés, il s’agit d’un handicapé immobile. Une liaison hypnotique entre souvenirs, cauchemars et images inhabituelles. Ce film marque la ré-orientation du travail de Ito vers un cinéma de genre plus conventionnel.
FRENCH CINEMA de Obitani Yuri
(Japon, 1994, 10”, couleur, sonorisé)
Une interrogation : qu’est-ce que la France ? Qu’est-ce que le cinéma français ? Obitani réalise un film qui s’interroge sur cette spécificité à travers un couple attablé. Afin de savoir ce qu’est la France, il la compare au Japon bien sûr mais aussi à l’Italie. Ainsi à travers ces comparaisons surgira ce que peut bien être la France. Il s’agit d¹une approche où l’humour joue un véritable rôle.
RELATIVE TIME TABLE de Ota Yo (Japon, 2001, 10”, couleur, sonorisé)
Le cadre est filmé avec deux caméras super 8 côte à côte. Chacune est réglée sur une vitesse différente et utilise un film spécifique : couleur et noir et blanc. Le film a ensuite été gonflé en 16 mm.
Date de sortie internationale : 2001
Pays : Japon