Ouverture du film : plans courts, grand angle, des méchants plus que caricaturaux, des acteurs anglais parlant comme des enfants de 10 ans, scènes d’actions sur2découpées. Pas de doute, nous sommes dans un film d’exploitation typique du Hong Kong des années 90 comme il y en eu des centaines auparavant.
Rien de nouveau avec ce métrage : ca bouge, ça va vite, on ne s’ennuie pas. On rigole même souvent tant le nanar n’est jamais très loin. Mais l’ombre de la rétrocession plane sur le film et sur les personnages. Celui de Jet Li, garde du corps chinois envoyé à HK pour protéger une fille un peu bécasse, semble complètement étranger à tout ce qui se passe autour de lui et fait, justement, comme chez lui ; alors que les autres, anxieux, rappellent sans cesse que la Chine va reprendre possession de l’île. Il est intéressant alors de voir évoluer le « bodyguard » qui petit à petit prend possession des lieus, des personnages, des méchants et bien évidemment de la fille ; pour au final, nous faire pleurer son départ. Mais aussi nous rassurer entre les lignes car si le compte à rebours jusqu’à 1997 est palpable et effrayant, ici le message est de ne pas avoir peur, Hong Kong ne changera pas. Pas complètement vrai. Mais pas tout à fait faux non plus
Acteurs : Jet Li
Éditeur : Metropolitan Filmexport
Pays : Afghanistan