Alors que le mariage de la princesse Chang Ping vient d’être conclu, le palais impérial est pris d’assaut par des rebelles. Afin de lui éviter le déshonneur, l’empereur décide que toute sa famille se donne la mort. Mais la princesse parvient à s’enfuir et se réfugie dans un temple.
Ce film est une curiosité, car il s’agit de la version filmée d’un opéra cantonais. Les dialogues sont ainsi soit déclamés, rythmés par la musique, soit chantés voire dansés. L’aspect esthétique de l’ensemble prime ainsi sur le réalisme, et à ce titre, on en prend plein les yeux, décors et costumes étant magnifiques. De même, l’histoire d’amour contrariée repose avant tout sur les tourments des deux futurs époux, et non sur l’action. Ainsi, même s’il représente un type de films inconnu en Occident, et donc qu’il est intéressant de découvrir, “Princesse Chang Ping” s’adresse avant tout aux amateurs d’opéra. Autre curiosité, ce film est le troisième de John Woo comme réalisateur. Etonnant de voir un des papes du cinéma d’action s’adonner au mélo plutôt qu’au film de gangsters ! Ceci dit, visuellement, la marque du réalisateur n’est pas flagrante, puisqu’il s’agit avant tout de mettre en images chants et chorégraphies par lesquels progresse l’histoire, la caméra étant très discrète.
Éditeur : HK Video
Pays : Hong-Kong