Dans sa quête d’une épouse digne de lui, enfin surtout d’une jolie fille à gros seins, le prince Ludwig a rencontré de nombreuses princesses mais aucune n’était à son goût. Toujours accompagné de son valet Wilhelm, dévoué mais un peu désespéré par son maître, et de la sorcière Dorothéa, masochiste et folle de lui, il vogue vers de nouveaux contes. Sans rien n’avoir perdu de la condescendance et du caractère déplorable qui le caractérise, il se retrouve confronter à la Petite Sirène puis à la Princesse Kaguya. Mais avec lui, rien ne se passe comme cela le devrait…
Le prince Ludwig est de retour et avec lui son univers complètement barré ! Si la base des contes évoqués est bien là, leur déroulement et le caractère des personnages sont modifiés pour devenir totalement loufoques, voir absurde. Voir par exemple la Petite Sirène jurer comme un charretier fait un peu bizarre. Face à ses évènements, le prince reste le même, d’un côté hautain, détaché et parfois violent avec la plupart des personnes, de l’autre doux et charmeur avec les (jolies) femmes, Dorothéa exceptée. Même s’il s’agit d’une suite de Ludwig Revolution, il n’est pas forcément nécessaire d’avoir lu cette 1ère partie pour entrer dans l’ambiance ; quelques petits détails restent obscures mais rien de grave. Cette série reste avant tout un grand foutoir partant dans tous les sens mais pourtant cohérent et drôle. Mais le prince, étrangement, n’oublie pas d’être sérieux lorsqu’il le faut : malgré son caractère, il analyse logiquement la situation, offrant des solutions de manière plus ou moins détournées. Même s’il pense avant tout à lui, dénigrant les autres dès qu’il le peut, il n’hésite pas à offrir son aide, même si cela ne lui rapporte rien. C’est cela qui le rend attachant malgré ses défauts. Porté par le très beau coup de crayon de Kaori Yuki, ce manga nous fait donc passer un bon moment, en étant simple mais pas sans réflexion.
Éditeur : Tonkam
Pays : Japon