Sung-Woo, un policier, laisse son collègue seul un instant. Celui-ci meurt. En compensation sa famille reçoit une pension. Pension égale au prix de l’opération dont le fils de Sung-Woo, gravement malade, a besoin. Sung-Woo se met en tête de mourir. Lee Su-hyun est un tueur qui compte bien arrêter après avoir rempli un dernier contrat.
Comment dire ? Whooooooaaaa !!! D’emblée on est propulsé dans le vif du sujet. Plus le film avance, plus on se rend compte à quel point rien n’est laissé au hasard, afin que le spectateur ne soit pas déboussolé. Le réalisateur réussit le tour de force de rendre parfaitement claire et limpide la trame narrative de son film du début à la fin. Et quelle intrigue ! Très vite, elle se révèle complexe, mais le plus beau c’est qu’elle se complique encore davantage. Il faut dire aussi qu’elle sort un peu des clous. En effet, un des enjeux principaux de ce genre de film en général, c’est de rester en vie. Or pour l’un d’entre eux, Sung-Woo, c’est justement tout le contraire. La donne est complètement renversée et laisse place à une situation inhabituelle où on ne fait que nourrir des doutes à l’égard des réelles intentions des deux personnages. La musique, omniprésente mais discrète, contribue à instaurer une tension sous-jacente qui prend soudainement de l’importance lors des scènes d’action, comme un lâcher d’énergie, pour nous replonger dans l’inquiétude la seconde d’après. Cette ambiance nous happe et ne nous lâche plus jusqu’au dénouement ! Nous voilà face à un film intelligent, maîtrisé de bout en bout. “Les formidables” a définitivement une place dans toute bonne vidéothèque qui se respecte !! – à condition qu’on aime le genre évidemment -.
Éditeur : Gaumont Columbia Tristar Home Video (GCTHV)
Pays : Corée du Sud
