Après la mort de son mari, Keiko fait un retour aux sources dans son Japon natal. Elle loue un appartement dans une grande maison pour pouvoir surveiller son fils Tetsuo : elle le croit attiré par la maîtresse de maison, Fueko, qu’elle n’aime pas. Mais Keiko s’est aussi décidée à cause de l’odeur des fleurs de larmes de princesse, une plante que son défunt mari adorait, qui pousse dans le jardin. A travers ses souvenirs, elle découvrira un Japon qui a profondément changé.
La poète Minako Oba se sert du souvenir d’une fleur odorante pour pratiquer une étude de la société japonaise : son évolution, celle du langage, des mœurs, de la condition des femmes et de leur relation entre elles. Mais le cœur du récit est avant tout la complexité des rapports humains, due à la différence de sexe ou d’âge et amplifiée par les désirs de vengeance et de destruction présents au fond de chaque être. L’auteur se veut pessimiste face aux tragédies qui ont lieu chaque jour car échapper à son destin semble pour elle illusoire.
Éditeur : Seuil
Pays : Japon