Avez-vous toujours rêvé devenir réalisateur ?
Non pas vraiment. En fait lorsque j’étais jeune je voulais devenir astronome. Je ne m’intéressais pas encore au cinéma. J’ai choisi l’astronomie comme spécialité à l’université. Mais c’est aussi à cette époque-là que j’ai commencé à faire du théâtre. Et mon rêve a changé. Je voulais devenir acteur mais j’ai vite compris que ce métier-là est basé sur l’apparence, et donc je me suis tourné vers la mise en scène. J’ai eu la chance d’être choisi par la “Korean Culture and Arts Foundation” parmi dix autres étudiants pour réaliser des courts métrages. En un an j’ai tourné en tout 8 courts métrages. J’ai ensuite été assistant réalisateur durant six ans avant de pouvoir enfin réaliser mon premier long métrage.
Pour terminer, quel est votre sentiment à propos de la réaction du public hier soir à la projection de “My Mother the Mermaid” ?
Je suis très satisfait de la réaction des spectateurs. Mon but c’est que “My Mother the Mermaid” ne porte plus l’étiquette “cinéma coréen”. Ma démarche est plus universelle et les interrogations du public me confortent. Encore une fois, pour casser l’image du cinéma coréen, je pense qu’il faudrait une plus grande diversité de films.
Propos recueillis par Jérémy Pontal dans le cadre du 11e Festival de Cinémas & Cultures d’Asie de Lyon, le samedi 12 novembre 2005. Photos de Sylvain Garassus.
Tous les droits sont exclusivement réservés. Aucune reproduction partielle ou complète ne pourra être autorisée sans l’entier aval de son auteur.
Pays : Corée du Sud