Yuki est une tueuse professionnelle, tout comme les autres membres de son clan : les Takemikazuchi. Sa vie bascule lorsqu’elle découvre que le chef du clan n’est autre que l’assassin de sa mère. Il ne lui reste alors plus qu’une solution, combattre et survivre…
Il est parfois des petits films qui font des merveilles. Princess Blade est de ceux-là. Bien que ce film ne transcende pas le genre, on est emporté par la sincérité de cette entreprise simplement mais justement réalisée. Les combats sont magnifiquement chorégraphiés tout en étant particulièrement réalistes et violents. Quand l’héroïne est frappée, elle s’effondre, tousse, perd son souffle, crie de douleur… Lui conférant une humanité dont manque la plupart des films d’action de ce genre. Mais ce n’est pourtant pas qu’un simple film d’action. Car sont parsemées ici et là des saynètes intimistes qui, à nouveau, crédibilisent les personnages et maintiennent une atmosphère mélancolique que même le plus brutal des coups de katana ne parvient pas à déchirer. Ajoutant à cela une musique sachant être épique sans trop en faire, une réalisation inventive et efficace, des acteurs habités par leurs rôles et criants de vérité… Nous héritons ainsi d’un film poignant dont l’atout principal est de traiter une histoire banale (un groupe d’assassins qui tente de tuer un des leurs…) de façon originale et inattendue. Au niveau des bonus : quelques filmographies et bandes-annonces. Et petit impair sur la jaquette qui présente pour seules langues du film : le français et l’anglais. Mais ne vous inquiétez pas, c’est une simple erreur, et vous pourrez profiter de ce film dans sa version originale japonaise.
Éditeur : Gaumont Columbia Tristar Home Video (GCTHV)
Pays : Divers