————————————
Vernissage le jeudi 22 juin 2006 à partir de 19 heures
Exposition : fermeture annuelle entre le 23 juillet et le 20 août 2006
Ouvert mercredi de 18 heures à 21 heures et samedi de 14 heures à 20 heures
————————————
Qui n’a rêvé de rencontrer au détour d’un chemin, un elfe aux cheveux dansants qui vous conduirait dans l’antre des fées.
A Paris, l’antre des fées cache des trésors de l’art khmer, les œuvres qu’Emmanuelle NHEAN a créées au cours des années. Ce furent d’abord des œuvres non-figuratives où les taches de couleurs éclataient sur toiles et tapisseries.
Puis les formes changèrent. Danseuses et musiciens khmers surgirent de l’enfance cambodgienne d’Emmanuelle. Sous ses pinceaux ils peuplèrent de grandes toiles colorées où personnages et paysages se mélangent en des danses sacrées.
Loin d’Angkor Vat, ce joyau du patrimoine de l’humanité, la culture khmère rejaillit pour éclairer les murs de Boston, Londres ou Paris où sont accrochées les toiles de cette artiste de talent.
Sa passion pour le dessin s’est éveillée dès l’école primaire mais tandis que sa sœur étudiait aux Beaux-Arts de Phnom Penh, elle-même se destinait à la médecine où ses cahiers cependant portaient plus d’esquisses que de notes studieuses.
Mais les temps furent durs pour le Cambodge où toute la population se retrouva déportée dans des camps de travail créés par les Khmers Rouges de Pol-Pot.
Le désir de vivre et de créer permirent à Emmanuelle de traverser les temps troublés sans trop de dommage mais dès qu’elle le put, elle rejoignit Paris où sa famille s’était réfugiée et là elle découvrit une ville d’art. Sa première visite d’exposition lui fit découvrir les Impressionnistes et se poser des questions sur l’origine de ce mouvement artistique qui influença le monde.
Mais c’est au Louvre qu’Emmanuelle retrouvait ses vrais amis et qu’elle se sentait chez elle. Son assiduité devant les tableaux des maîtres passés lui a permis d’acquérir la maîtrise technique qui est aujourd’hui la sienne.
C’est toujours à Paris qu’Emmanuelle exerce son activité entre différents voyages et expositions qui l’ont amenée de Bergerac aux Caraïbes, de New-York à Los Angeles.
Son désir d’aider le Cambodge lui a fait créer une association : « Renaissance du Cambodge » dont le but est d’aider les artistes khmers à rendre à leur pays sa gloire passée.
En 2005, lors du Salon des Artistes Français, Emmanuelle NHEAN s’est vue remettre une médaille ainsi que le prix Univers des Arts pour l’ensemble des tapisseries exposées.
Date : du 22 juin au 2 septembre 2006
Lieu : Galerie Librairie Impressions, 98 rue Quincampoix, 75003 Paris