L’Etat d’Orissa a donné son nom à la danse odissi, l’une des sept danses classiques de l’Inde. Son origine remonterait à plus de 2000 ans, à une époque où les danseuses des temples, les devadâsî, célébraient les amours de Krishna et Râdhâ. Comparable par certains aspects au bharatanatyam, l’odissi a la réputation d’être une forme plus sensuelle, même si l’on y retrouve la dimension sculpturale empruntée à l’iconographie des temples. La musique, par contre, se rattache à la tradition classique hindoustanie, enrichie de ses spécificités régionales.
Dipanwita Roy est une des plus éminentes danseuses d’odissi, disciple de Kelucharan Mahapatra et Sanjukta Panigrahi. Elle a dansé dans le monde entier et enseigné son art au sein de sa propre école où sont accueillis les artistes indiens, mais aussi les étrangers. Elle a également participé à plusieurs documentaires et est une peintre reconnue dans son pays.
Ses interprétations incomparables, où l’intensité des expressions dramatiques se combine avec la rigueur des postures, l’ont rapidement consacrée comme un maître renommé.
Formée à la Shibaranjani gharana, sa fille Priyadarshini s’est produite sur scène dès l’âge de quatre ans et à la télévision indienne à l’âge de six ans.
C’est ce duo incomparable, emblème de la tradition guru-shishya (maître-disciple), qui se produira pour deux soirées exceptionnelles à l’auditorium, accompagné des meilleurs musiciens du genre.
En coproduction avec Samhati
Prix des places :
16 et 10 € (tarif réduit pour les membres de la Société des Amis du Musée Guimet, les demandeurs d’emploi et les moins de 26 ans).
Date : 11 & 12 septembre 2009 à 20h30
Lieu : Auditorium Guimet, 6 pl d’Inéa, Paris 16e, M° Iéna ou Boissière