Shonar Bangla (Bengale doré) est le titre d’un célèbre poème de Tagore devenu en 1971 l’hymne national du Bangladesh, un pays neuf, issu de douloureux conflits mais aussi d’une culture immémoriale qui se joue encore aujourd’hui des frontières. De novembre à février, nous parcourrons ce pays de terre et d’eau mêlées, nous rencontrerons les bateliers du Bengale et les pêcheurs de Sundarbans, les conducteurs de rickshaws et un banquier prix Nobel, des poètes et des musiciens, écrivains féministes ou fous de Dieu, mais aussi des figures singulières parmi quelques 150 millions de Bangladais ordinaires, des êtres sensibles, révoltés, passionnés, émouvants… Les plus grands cinéastes du Bangladesh seront représentés par leurs chefs-d’œuvre : La Roue, ou Dukhai (de Morshedul Islam), La rivière nommée Modhumati ou Lalon (de Tanvir Mokammel), L’oiseau d’argile (de Tareque Masud)… Et les musiciens bangladais seront aussi sur la scène de l’auditorium, célébrant le poète national Nazrul Islam ou réinventant les plus folles mélodies des Bauls, ces fous de Dieu libertaires et géniaux, désormais classés au patrimoine immatériel de l’Humanité. De Dhaka à Chittagong, de Rajshahi à Khulna, un pays aux richesses insoupçonnées.
Date : du 7 novembre 2007 au 25 janvier 2008
Lieu : Auditorium Guimet, 6 pl d’Inéa, Paris 16e, M° Iéna ou Boissière